En Afrique, près de 40 % des victimes sont des piétons ». Une réalité qui trouve un écho dramatique à Madagascar, où l’on recense en moyenne 21 décès par jour, principalement chez les jeunes de 15 à 24 ans. Devant cette urgence, l’ancien patron de la Formule 1 a insisté sur la nécessité d’une stratégie globale, mêlant à la fois rigueur législative, infrastructures sûres, véhicules contrôlés et services de secours performants.
Sensibilisation
Dans cette dynamique, l’Etat a franchi une nouvelle étape décisive en formalisant un partenariat avec AFG Assur, acteur émergent du secteur. Cet accord, officialisé en marge de l’adoption de la Déclaration de Marrakech, vise à instaurer une meilleure couverture des risques liés à la circulation routière et à mutualiser les efforts publics et privés. Le ministre des Transports, Valéry Ramonjavelo, a souligné que ce protocole s’inscrivait dans une politique nationale ambitieuse, appuyée par des partenaires techniques et financiers internationaux, dont la Banque mondiale. De son côté, AFG Assur s’engage à soutenir les actions de prévention à travers des solutions innovantes de couverture, de sensibilisation et de compensation. « Il est temps de bâtir un écosystème où chaque acteur, allant de l’assureur à l’usager de la route, joue pleinement son rôle », a déclaré un représentant de l’entreprise. Plusieurs mesures concrètes sont en cours de déploiement : digitalisation des permis de conduire, introduction de nouveaux outils de contrôle sur les routes et relance des travaux d’infrastructures dès 2025. La réduction de moitié du taux de mortalité d’ici 2030, objectif fixé par les autorités, ne pourra être atteinte sans un engagement durable de tous les acteurs concernés. Et comme l’a rappelé Jean Todt avec fermeté : « La sécurité routière n’est pas une option. Elle doit être une priorité absolue ».